Ottawa (Ontario) – Aujourd’hui, le chef des conservateurs de gros bon sens, Pierre Poilievre, a publié une vidéo décrivant son plan visant à accroître massivement le commerce intérieur au Canada, ce qui nous rendrait moins dépendants du commerce avec les États-Unis et pourrait faire augmenter le PIB de plus de 200 milliards de dollars par année, soit 5 100 dollars par personne.
M. Poilievre :
- Réunira les premiers ministres provinciaux dans les 30 jours suivant sa nomination au poste de premier ministre pour qu’ils s’entendent sur la suppression du plus grand nombre possible d’exemptions.
- Donnera la priorité à un accord sur un ensemble standard de règles de camionnage afin de faire circuler des milliards de dollars de marchandises d’est en ouest au lieu de les faire circuler uniquement du nord au sud. À elle seule, cette mesure permettrait d’accroître le PIB de 1,6 milliard de dollars.
- Créera une norme de licence professionnelle « Sceau bleu » reconnue dans chaque province afin que les médecins, les infirmières et les ingénieurs puissent travailler dans toutes les provinces et tous les territoires et que les Canadiens formés à l’étranger puissent rapidement obtenir une certification et travailler au Canada selon nos normes.
- Offrira aux provinces une prime de libre-échange pour conclure un accord. Chaque barrière commerciale éliminée par les provinces générera plus de PIB et plus de revenus. M. Poilievre prévoit de reverser ces recettes fiscales accrues aux provinces pour qu’elles les consacrent aux écoles, aux hôpitaux et à tout autre projet choisi par les premiers ministres provinciaux. Comme cette prime ne serait versée qu’à partir des recettes publiques accrues provenant du libre-échange, elle ne viendrait pas s’ajouter à l’énorme déficit du gouvernement libéral.
« Les tarifs du président Trump sont un avertissement pour tous les dirigeants politiques, qui doivent mettre l’intérêt national avant les intérêts particuliers », déclare M. Poilievre. « Les Canadiens s’attendent à ce que les dirigeants agissent pour rendre le pays plus autonome et moins dépendant des États-Unis. Ça commence par le commerce intérieur ».
Les barrières commerciales entre les provinces canadiennes sont plus coûteuses que les barrières commerciales entre le Canada et les autres pays. Le résultat est que nous commerçons maintenant plus avec le reste du monde qu’avec nous-mêmes : en 2023, le commerce international représentait 66 % du PIB, tandis que le commerce interprovincial n’en représentait que 36 %. Cela n’a aucun sens.
Pour comprendre le problème, il suffit de se pencher sur l’Accord de libre-échange du Canada, qui est censé permettre le commerce entre les provinces et les territoires. Comme le dit le Globe and Mail : « L’accord se distingue davantage par le nombre d’exemptions qu’il autorise que par le nombre de barrières qu’il élimine ; sur les 340 pages de l’accord, 133 ont été nécessaires pour énumérer ces exemptions ». En 2023, l’Institut économique de Montréal a dénombré un total de 245 exemptions dans l’ensemble des provinces et territoires.
L’économiste Trevor Tombe a estimé que l’élimination de toutes les barrières commerciales interprovinciales stimulerait l’économie canadienne de 7,9 % et générerait un élan économique de 200 milliards de dollars par an, soit 5 100 dollars par personne.
Le libre-échange au Canada ne va pas suffire à remplacer le marché américain, mais cette initiative de M. Poilievre contribuera à attirer davantage d’entreprises et réduire la dépendance du Canada aux forces qui sont hors de notre pays, et hors de notre contrôle.
Nous devons reprendre le contrôle de nos vies et de notre pays. Cela signifie un gouvernement conservateur de gros bon sens qui place le Canada d’abord.