Ce qui suit est une transcription du discours de l’honorable Pierre Poilievre du 2 mars 2025. Le discours a été révisé pour des raisons de longueur. Seul le discours prononcé fait foi.

Mardi, les tarifs menacés par le président Trump sont supposés entrer en vigueur.

Si des tarifs sont imposés, on doit riposter. Et utiliser les recettes pour réduire les impôts des travailleurs et des entreprises canadiens, afin de renforcer notre économie contre les tarifs. 

Monsieur Trump pourrait encore décider de changer d’avis et de les reporter, ou de les annuler, comme il l’a fait tant de fois avec d’autres pays.

Mais on ne peut pas compter là-dessus éternellement. 

On doit plutôt reprendre le contrôle de notre économie et devenir forts, autonomes et souverains. En d’autres mots, on doit ramener le gros bon sens. On doit ramener nos emplois, notre production de ressources et nos chaînes d’approvisionnement au pays. On doit non seulement exploiter nos ressources, mais aussi construire des usines de GNL et d’autres installations pour accéder aux marchés étrangers.

Ça veut dire des réductions d’impôts et donner le feu vert à de grands projets de ressources pour ramener nos emplois, nos entreprises et notre argent chez nous – pour devenir moins dépendant des États-Unis. Ça implique de rejeter le programme environnemental radical que Mark Carney a conseillé à Justin Trudeau.

C’est pourquoi, il y a plus d’un mois, j’ai demandé au gouvernement de prendre immédiatement les mesures suivantes : 

  1. Abroger la loi C-69 qui interdit les pipelines. Une loi qui bloque aussi les mines, les barrages hydroélectriques et les usines de GNL dont on a besoin pour devenir moins dépendants des Américains. 
  2. Convoquer immédiatement les premiers ministres provinciaux pour supprimer les exemptions de l’Accord de libre-échange canadien, afin que les Canadiens puissent faire du commerce entre les provinces. 
  3. Adopter une réduction d’impôt de gros bon sens sur le travail, l’investissement, la construction de logements, l’énergie et la fabrication de produits au Canada.
  4. Supprimer immédiatement la paperasse et les taxes pour stimuler la construction de logements. Ce serait un excellent moyen de garder nos scieries et nos bûcherons en activité, en vendant du bois pour de nouveaux logements abordables. 

Mais rien ne s’est passé. 

Bien qu’ils prétendent être d’accord avec mes idées pour inverser notre dépendance excessive aux Américains, les libéraux ont passé les trois derniers mois, depuis le début des menaces des tarifs douaniers, à se battre entre eux pour le pouvoir, et à collecter des fonds pour Mark Carney. Ils n’ont pas mis en place des réductions d’impôts, ils n’ont pas abrogé les lois anti-ressources et n’ont pas supprimé les barrières commerciales. Ils ont fermé le Parlement, rendant impossible l’abrogation des lois et des impôts qui tuent l’emploi, ou la reprise du contrôle de notre économie face aux Américains. 

Donc aujourd’hui, le projet de loi anti-pipeline C-69 est toujours en place.

Toutes les hausses d’impôts libérales sont toujours en place, les barrières commerciales au Canada sont toujours en place aussi. 

La taxe de vente fédérale est toujours en place sur les maisons neuves. 

Les politiques libérales de Carney-Trudeau qui ont doublé le coût du logement, doublé le recours aux banques alimentaires, doublé la dette, donné la pire croissance du G7 et poussé un demi-billion de dollars vers les États-Unis – sont toujours en place. 

En parlant de pousser l’argent vers les États-Unis, on sait maintenant que Mark Carney a fait exactement ce que le président Trump voulait. 

Le 26 novembre 2024, Donald Trump a menacé le Canada de tarifs pour prendre nos emplois. Six jours plus tard, Mark Carney a annoncé qu’il déménagerait le siège social de Brookfield du Canada à New York – la ville natale de Trump. Il a donc donné des emplois canadiens aux Américains. On sait que là où le siège social va, les emplois et l’argent vont suivre. Mark Carney a fait exactement ce que Trump voulait. Il a cédé et a vendu notre pays alors que les Canadiens étaient attaqués. Il a fait tout ça alors qu’il était conseiller économique de Justin Trudeau. 

Quand on lui a demandé pourquoi il avait déménagé le siège social hors du Canada, il a répondu qu’il n’était pas impliqué, parce que la décision a été prise après qu’il ait quitté l’entreprise en janvier. 

Pourtant, des documents montrent que la décision a été prise en octobre, qu’il a présidé la réunion du conseil d’administration où elle a été adoptée à l’unanimité et qu’il a personnellement annoncé par écrit aux actionnaires de Brookfield qu’il approuvait cette décision.

Confronté à ce mensonge, il dit maintenant qu’il aurait dû être plus précis. 

Il a été extrêmement précis. 

Il a dit, et je cite : « la décision, la décision officielle du conseil, a été prise après que j’ai quitté le conseil ».

Permettez-moi de relire : « la décision, la décision officielle du conseil, a été prise après que j’ai quitté le conseil ».

C’est une déclaration très précise, mais fausse. 

La décision officielle a été prise en octobre 2024, trois mois avant le départ de Mark Carney. 

Et Mark Carney a présidé cette réunion du conseil. 

Donc il a présidé la réunion du conseil d’administration qui a décidé de déménager le siège social hors du Canada. Il a ensuite prétendu qu’il n’était même pas dans l’entreprise lorsque la décision qu’il a prise a pris effet. 

Quant à la raison du déménagement, il prétend que c’était bon pour le cours de son action. Vraiment ? Il a mis son action avant son pays. Et si Mark Carney pense que les États-Unis est un meilleur endroit pour investir que le Canada après 10 ans de gouvernement libéral, quel message envoie-t-il aux autres entreprises qui envisagent de partir ? 

Il doit venir devant vous tous, vous regarder dans les yeux et s’excuser d’avoir menti aux Canadiens et d’avoir fait passer ses profits personnels avant notre pays.

Mark Carney a fait passer ses intérêts personnels au lieu de mettre le Canada d’abord.

On doit agir pour protéger notre pays et sa population, pour reprendre le contrôle de notre avenir économique. Et pour protéger les Canadiens des PDG qui expatrient nos emplois à l’étranger.

Et pour ramener la promesse du Canada, que les libéraux ont rompue durant les dix dernières années. 

Pierre Poilievre et les conservateurs de gros bon sens vont restaurer la promesse du Canada, pour que tous ceux qui travaillent fort aient une belle vie, dans une belle maison, dans un quartier sécuritaire, protégée par des frontières et une armée solides sous notre fier drapeau. 

Les conservateurs ont un plan qui consiste à couper les taxes et les impôts, bâtir des logements, réparer le budget, stopper les crimes et mettre le Canada d’abord. On va ramener les chèques de paie et la production au pays et permettre aux Canadiens de ramener chez eux une plus grande partie de ce qu’ils gagnent. 

On va réduire la bureaucratie, les consultants, le BS corporatif et l’aide étrangère pour réduire les déficits, les impôts et l’inflation des libéraux. Et on va déclencher une croissance économique massive en abrogeant les lois libérales anti-développement pour creuser des mines, construire des pipelines, des usines et d’autres entreprises très rentables. 

On va adopter une réduction massive des impôts sur le travail, l’investissement, l’énergie, la construction de logements et la fabrication de produits au Canada. On va récompenser votre travail par une baisse de l’impôt sur le revenu, afin que vous gardiez une plus grande part de chaque dollar gagné. 

On va supprimer la TPS sur les maisons neuves pour vous faire économiser jusqu’à 50 000 $. 

On va abolir la taxe carbone pour tout le monde, pour toujours, afin de réduire les coûts énergétiques des familles et des entreprises. Et on va rejeter aussi les projets de Carney visant à introduire de nouvelles taxes carbone. On va simplifier le code des impôts pour réduire d’au moins 20 % les coûts de conformité et d’application.

Et on va réduire les impôts des entreprises qui investissent davantage au Canada, afin de rapatrier les usines, les pipelines, les technologies et autres projets créateurs d’emplois et de revenus. 

On va approuver rapidement les usines de GNL que les libéraux ont bloquées, ainsi que les exportations d’uranium et de technologie nucléaire civile pour remplacer la production de charbon polluant dans d’autres parties du monde. En aidant l’Inde à répondre à la moitié de ses nouveaux besoins en électricité avec du gaz naturel canadien, plutôt que du charbon polluant, on va réduire les émissions de 2,5 milliards de tonnes, soit trois fois les émissions de tout le Canada. On va réduire les émissions mondiales en ramenant les emplois au pays. On va utiliser la technologie et non les impôts. Et on va libérer une énergie abondante et abordable, et non la pauvreté énergétique. 

Le choix : Pensez-vous que les libéraux de Trudeau et Carney méritent un quatrième mandat de promesses non tenues et d’augmentation des impôts de la classe moyenne – ou voulez-vous du changement avec les conservateurs de gros bon sens qui  vont réduire les impôts pour tout le monde, pour de vrai et pour toujours ?

Le choix : Pensez-vous que les libéraux de Trudeau et Carney méritent un quatrième mandat de pousser nos emplois dans le secteur des ressources hors du Canada ou voterez-vous pour le changement avec les conservateurs de gros bon sens qui ramèneront nos emplois dans le secteur des ressources chez nous ?

On va mettre le Canada d’abord.

Et on va rétablir la promesse du Canada afin que tous ceux qui travaillent fort puissent mener une belle vie, dans une belle maison, dans un quartier sécuritaire, protégée par des frontières et une armée solides, sous notre fier drapeau.