Le plan comprend la première base permanente dans l’Arctique depuis la guerre froide à Iqaluit, deux brise-glaces lourds supplémentaires pour la marine et 2 000 Rangers canadiens de plus.
Iqaluit (Nunavut) – Le chef conservateur Pierre Poilievre a dévoilé aujourd’hui la première partie de son plan « Le Canada d’abord » pour reprendre le contrôle du Nord canadien et contrer les menaces croissantes à la souveraineté et à la sécurité du Canada de la part d’adversaires comme la Chine et la Russie. Poilievre a déclaré qu’en tant que premier ministre, il prendrait les mesures suivantes :
- Doubler la taille du 1er groupe de patrouille des Rangers canadiens ; de 2 000 à 4 000 Rangers.
- Acquérir deux nouveaux brise-glaces polaires pour la Marine royale canadienne. Poilievre s’est également engagé à livrer les deux brise-glaces polaires que les chantiers navals Seaspan et Davie construisent actuellement pour la Garde côtière d’ici 2029, alors que les libéraux refusent de fournir un échéancier.
- Construire au moins une base militaire permanente dans l’Arctique d’ici deux ans : La Base des Forces canadiennes (BFC) Iqaluit, première base militaire permanente du Canada dans l’Arctique depuis la guerre froide.
« L’Arctique canadien est menacé. Après 9 ans, le gouvernement libéral a affaibli notre armée et perdu le respect de nos alliés. Notre sécurité, notre territoire et nos échanges commerciaux avec les États-Unis exigent qu’on reprenne le contrôle du Nord canadien », a déclaré Poilievre. « Mon plan “Le Canada d’abord” protégera les Canadiens et donnera aux braves hommes et femmes des Forces armées canadiennes, en particulier aux puissants Rangers canadiens, les ressources dont ils ont besoin pour défendre notre Nord afin que nous puissions sécuriser notre ciel, nos mers et notre sol. »
Des forces hostiles veulent nos ressources, nos routes maritimes et être à distance de frappe de notre continent. La Chine s’est déclarée un « État proche de l’Arctique », bien que ses frontières soient situées à environ 1 500 kilomètres du cercle polaire.
La Russie continue également de renforcer sa présence militaire dans le Nord. L’année dernière, le ministère de la Défense nationale a noté que la Russie « possède également une solide présence navale dans l’Arctique avec des sous-marins, des navires de combat de surface et une flotte de brise-glaces beaucoup plus importante que celles des autres puissances de l’Arctique ». La Russie a rouvert des bases militaires soviétiques, développé sa flotte du Nord et mis au point de nouveaux missiles hypersoniques pour échapper aux défenses de l’OTAN.
Sous le premier ministre conservateur Stephen Harper, le Canada s’est préparé à ces menaces. Mais depuis 2015, l’Arctique a été ignoré et notre armée a été abandonnée. Le vice-amiral Angus Topshee a prévenu que la Marine royale canadienne était dans un « état critique » et que le Canada n’avait toujours pas de base militaire permanente dans l’Arctique.
Le plan de Poilievre montre que seuls les conservateurs ont un plan pour reprendre le contrôle du Nord canadien. Les Rangers canadiens constituent des forces mobiles autonomes pour soutenir l’armée. En doublant le nombre de Rangers, on s’assure qu’ils puissent continuer à signaler les activités suspectes et inhabituelles, tout en apportant leurs connaissances et leur expertise locales.
Les deux nouveaux brise-glaces de la Marine viendront s’ajouter aux brise-glaces polaires que les chantiers navals Seaspan et Davie construisent actuellement pour la Garde côtière. Les libéraux ne veulent pas dire quand ils seront livrés, mais Poilievre s’est engagé à livrer les brise-glaces de la Garde côtière d’ici à 2029, en plus des deux nouveaux brise-glaces de la marine.
Surtout, Poilievre s’est engagé à construire la première base permanente du Canada depuis la guerre froide en établissant la BFC Iqaluit, en consultation avec des experts militaires et les peuples autochtones.
Iqaluit a déjà un emplacement d’opérations avancées, un aéroport et un port maritime fonctionnels qui peuvent accueillir l’Aviation royale du Canada (ARC). La base sera en mesure d’accueillir une escadre complète de l’ARC pour le lancement et l’atterrissage des nouveaux avions de chasse F-35 afin de dissuader, d’intercepter et de détruire les menaces, et pour l’atterrissage des avions Poseidon P-8 afin d’effectuer des opérations de recherche et de sauvetage, de lutte anti-sous-marine et de renseignement, de surveillance et de reconnaissance. La base va contribuer au développement économique local d’Iqaluit en améliorant les pistes, les systèmes énergétiques, le transport et l’infrastructure.
Pour financer ce plan, Poilievre a déclaré qu’il réduirait considérablement l’aide étrangère, dont une grande partie va aux dictateurs, aux terroristes et aux bureaucraties mondiales.
Ces trois mesures ne sont que le début du plan « Le Canada d’abord » de Poilievre pour le Nord. Elles s’ajouteront à la mise à jour de la défense et aux plans de modernisation du NORAD déjà planifiés, qui comprennent, entre autres, des missiles air-air avancés, des avions de ravitaillement, des améliorations aux emplacements d’opérations avancés d’Inuvik, de Yellowknife, de Goose Bay et de la nouvelle base d’Iqaluit.
D’autres améliorations comprennent des avions de détection, des centres de soutien opérationnel dans le Nord, de nouveaux sous-marins pour remplacer la flotte de classe Victoria, des hélicoptères tactiques et une nouvelle station satellite au sol dans l’Arctique. Les conservateurs de gros bon sens réaliseront ces projets plus rapidement que le plan actuel des libéraux en éliminant la paperasse et les retards.
Si nous voulons être une nation souveraine et autonome, il faut reprendre le contrôle de notre Nord, sécuriser toutes nos frontières et se tenir debout. Seuls les conservateurs ont un plan pour mettre le Canada d’abord.