Ce qui suit est une transcription du discours de l’honorable Pierre Poilievre du 20 février 2025. Le discours a été révisé pour des raisons de longueur. Seul le discours prononcé fait foi.

Merci beaucoup à tous d’être venus ici.

Je tiens à remercier cette merveilleuse banque alimentaire, Michel et toute son équipe de bénévoles pour le travail incroyable qu’ils accomplissent pour nourrir ceux qui ont faim. Je crois savoir que la banque alimentaire Sai Dham a servi 10 000 personnes en 2020, et ce nombre va jusqu’à 70 000 maintenant. Incroyable. 2020 a été l’année où Mark Carney est devenu conseiller économique de Justin Trudeau.

Comment ça se passe ? Apparemment, Trudeau a suivi ses conseils, mais il y a aussi des revers. Hier, Carney a annoncé qu’il allait répéter exactement la même promesse que Justin Trudeau avait faite en 2015 sur les budgets.

En 2015, Justin Trudeau a déclaré qu’il allait enregistrer trois petits déficits, de minuscules déficits. Vous vous souvenez ? Et que cela financerait le plus grand investissement dans les infrastructures de l’histoire du Canada pour aider la classe moyenne et faire croître l’économie. Quel a été le résultat ? Et bien, ces trois déficits se sont transformés en neuf déficits. Une nouvelle dette de 25 milliards de dollars s’est transformée en une nouvelle dette de 700 milliards de dollars. La dette a en fait doublé pendant cette période et en ce qui concerne la classe moyenne, 80 % paient plus d’impôts sur le revenu. Aucun d’entre eux ne peut s’offrir une maison, et nous avons connu la pire croissance économique des pays du G7. C’est le résultat de la promesse faite par Trudeau il y a dix ans.

Et maintenant, Mark Carney promet trois petits déficits, qui, selon lui, provoqueront d’une manière ou d’une autre la croissance économique et aideront la classe moyenne. Mes amis, c’est encore et toujours le même scénario. Carney a les mêmes conseillers, les mêmes députés, les mêmes ministres et fait les mêmes promesses libérales que Trudeau il y a dix ans. Mais il s’attend à ce que les Canadiens se fassent avoir une quatrième fois.

Carney a été le conseiller économique de Trudeau au cours des cinq dernières années, et la seule différence entre eux est que Carney promet maintenant de falsifier les comptes. Il prévoit de le faire en utilisant une astuce comptable sournoise pour retirer des milliards de dollars de nouvelles dépenses libérales des registres budgétaires. Pour être clair, il ne s’agit pas simplement de faire la différence entre les investissements et les dépenses. Nous le faisons déjà. C’est ce qu’on appelle la comptabilité d’exercice. Quiconque a suivi un cours de comptabilité au secondaire sait que cela signifie que les dépenses en capital sont amorties sur la durée de vie de l’actif acheté. Cela existe déjà dans le budget fédéral. Ce dont parle Carney, c’est de retirer des dizaines de milliards de dollars de nouvelles dépenses des comptes, de les cacher aux Canadiens, afin de pouvoir réduire artificiellement les déficits que les gens voient dans les rapports.

Mais cela ne signifie pas que les Canadiens n’auront pas à en payer le prix. En fait, chaque dollar dépensé par le gouvernement est payé par les contribuables canadiens, soit par les impôts aujourd’hui, soit par l’inflation et la dette demain. La promesse de Carney sera que le budget de fonctionnement sera en quelque sorte équilibré, tandis que les libéraux dépenseront sans limite des dollars inflationnistes pour des dépenses partisanes, des projets favoris et des gaspillages afin de renverser les conséquences électorales désastreuses auxquelles ils sont maintenant confrontés.

Carney ne peut pas changer le fait que l’argent sortira des poches des Canadiens. Il n’y a pas de magie là-dedans. Chaque dollar que le gouvernement dépense sort des poches des Canadiens. Carney n’a pas identifié un seul programme de Justin Trudeau qu’il annulerait. En plus de cela, il a annoncé des milliards, voire des dizaines de milliards de dollars de dépenses supplémentaires qu’il ajouterait aux dépenses actuelles du gouvernement libéral.

Mes amis, vous ne pouvez pas obtenir un changement du gouvernement libéral en élisant un gouvernement libéral. Un quatrième mandat libéral sera comme les trois précédents. Il se traduira par des taxes et des impôts plus élevés, des coûts de logement plus élevés, plus de files d’attente dans les banques alimentaires et une criminalité endémique dans nos rues.

Seuls les conservateurs de gros bon sens vont vraiment réparer le budget. Nous allons réduire la bureaucratie, les consultants, le BS corporatif, l’aide étrangère et autres dépenses inutiles. Nous allons également introduire une nouvelle loi « un dollar pour un dollar » qui gère les finances du pays comme les petites entreprises, les personnes âgées et les mères célibataires gèrent leur budget.

Chaque dollar dépensé devra être compensé par un dollar économisé. Vous voulez dépenser plus ici ? Vous devez dépenser moins là-bas, et cela sera inscrit dans une loi. La loi « un dollar pour un dollar ».

Nous allons réduire les déficits, les revenus, les impôts et l’inflation. Nous nous débarrasserons de la taxe carbone. Nous réduirons les impôts sur le revenu. Nous abolirons la TPS sur les logements neufs afin d’économiser jusqu’à 50 000 $ sur l’achat d’un logement, pour que nos jeunes puissent se payer un logement, comme ils le pouvaient avant que les libéraux de Carney-Trudeau ne doublent le coût du logement.

Nous adopterons une belle et grande réduction d’impôt de gros bon sens sur le travail, l’investissement, l’épargne, la construction de logements et la fabrication de produits au Canada. L’objectif sera de ramener au Canada le demi-billion de dollars d’investissements que les libéraux de Carney et Trudeau ont fait fuir de notre pays vers les États-Unis. Je veux que cet argent reste dans notre pays, pour les Canadiens.

C’est ce que signifie « Ramenons le gros bon sens ». Nous allons mettre le Canada d’abord. Le Canada toujours, le Canada avant tout. Merci.